MAI-JUIN – « 365 JOURS ENTRE CIELS & TERRES »

La galerie est ouverte en  juin de 15h00 à 19h00 samedi et dimanche

Conseil : descendre en bas de page et cliquer sur le visage d’un artiste et vous serez sur sa page, ou en un clic sur la photo ci-après.

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Cette exposition part d’une idée émise par Mireille REQUISTON et de son intention de peindre « un ciel par jour », cette idée séduit Annick CAMMARATA qui décide à compter du solstice d’été 2013 de réaliser « une plaque par jour » pendant un an.

Interpellée par une phrase de John RUSKIN (Modern painters, 1840) « Là où le peintre du Moyen Age n’a jamais peint un nuage, sinon dans l’intention d’y placer un ange, nous ne croyons pas quant à nous que les nuages contiennent autre chose qu’une quantité donnée de pluie ou de grêle » Mireille REQUISTON ne craint pas de contredire son auteur, estimant que les nuages contiennent autre chose de bien plus essentiel que la pluie ou la grêle : ils portent le rêve et l’évasion, la poésie et la liberté. Pour les anges Mireille REQUISTON ne se prononce pas, faute d’en avoir vus… Mais elle continue de contempler les nues assidûment !

Pensant qu’il est illusoire de vouloir peindre le ciel, Mireille REQUISTON essaye de fixer ce qui le traverse, et tente de restituer de fugaces beautés météorologiques, un instant, une lumière, l’atmosphère, l’espace. Mireille REQUISTON peint les nuages, comme autant de poèmes inscrits dans le ciel, comme une chronique du mouvement universel.

Cette installation présente événements et non-événements qui ont jalonné une année dans et hors de l’atelier d’Annick CAMMARATA, commençant ici le 21 juin 2013 pour s’achever le 20 juin 2014.

Il est possible d’y trouver des jours qui semblent former une suite, mais aucune logique ne saurait motiver la succession des faits ou des idées représentées. L’inspiration est venue brusque, spontanée, imprévisible comme un éclair, déclenchée par une parole, une musique, un fait anodin, à n’importe quel heure, simplement, comme ça : la quintessence des jours en toute simplicité.

Les tableaux dominicaux sont en raku, les autres sont en faïence vernie.

Pour accompagner le travail d’Annick CAMMARATA et de Mireille REQUISTON deux photographes nous proposent leurs regards : Patrick BARDELLI sur des ciels du Lot et de l’Aveyron et Paul GIEMSAIS sur quelques vues de terres crues ou cuites .

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