Stan N’Doli, né à Abidjan en 1966, travaille l’encre de Chine à la plume depuis décembre 2009 en autodidacte. Ses réalisations sont sur toile et papier carton, agglo. Son inspiration principale est la Nature. C’est un artiste « libre ». Stan réside à Pampelonne depuis 2002, où il est assistant familial, avec son épouse. Une vie simple et bien réglée, des enfants qui vont à l’école et qui multiplient les exploits avec l’USC athlétisme, c’est en 2009 que Stan se découvre une fibre artistique : «J’étais en formation d’assistant familial, je griffonnais sur un papier, ma voisine de stage m’a félicité». Ses premières réalisations seront des cartes de vœux : «Que j’envoie à ma famille, avec des retours très positifs. Ça m’a ouvert les yeux sur mes capacités». Et sur un talent caché qui ne demandait qu’à exploser et se dévoiler sur les cimaises, pour offrir au regard un feu d’artifice de lignes et de traits, peintures aborigènes et dessins multicolores, ou noir et blanc. «Il m’a fallu attendre 42 ans pour comprendre que j’avais cette qualité. Je n’ai pas pris de pinceau, mais une plume et de l’encre, et comme support la toile, l’agglo ou le papier cart Dans sa ferme de Pampelonne, l’artiste travaille le matin, au rythme de son inspiration et de ses états d’âme : «Certains jours rien ne sort». Mais lorsque cela sort, l’œuvre surprend, étonne et fait mouche, laissant pantois le visiteur qui ne tarit pas d’éloges sur la finesse et la beauté du travail. |
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